A quel point ma pratique apicole est-elle intensive ?

 

Révision de la méthode apicole de FREETHEBEES
De plus en plus d’apiculteurs et apicultrices élèvent des abeilles par amour de la nature et non  pour maximiser le rendement en miel. Néanmoins, leur méthode d’apiculture est souvent aussi “intensive” que celle d’un apiculteur qui cherche surtout le rendement en miel. Dans toute l’Europe, il n’existe actuellement aucun critère clair pour définir l’intensité de la gestion des abeilles.

FREETHEBEES a décrit différents modes de gestion apicole et les a classés selon leur degré d’intensité de production. Dans la méthode apicole révisée, l’apiculture extensive, durable et adaptée à l’abeille est décrite et approfondie en tenant compte de l’habitat des abeilles. Cette méthode tient également compte de l’abeille mellifère sauvage dans son habitat le plus naturel, les cavités des arbres creux. Les critères qui influencent l’intensité de l’apiculture, le climat (humidité et température par exemple) dans la cavité, les facteurs d’un élevage proche de la nature et adapté à l’abeille sont abordés, et l’apiculture intensive est comparée à l’apiculture extensive.

La clé réside dans la diversification des méthodes d’apiculture !
En plus d’assurer la pollinisation et une production de miel indigène avec une apiculture aussi extensive que possible, il faut que les apiculteurs contribuent à “l’équilibre écologique et évolutif”. Dans la pratique, un apiculteur peut, par exemple, gérer 80 % de ses colonies d’abeilles avec les critères de l’apiculture extensive et produire autant de miel qu’auparavant, mais d’une manière plus durable, adaptée à l’espèce, totalement exempte de produits chimiques. Il maintiendra aussi 20 % des colonies dans un système proche de la nature et contribuera ainsi à « une compensation écologique et évolutive » au profit de la nature, tout en protégeant et faisant la promotion de populations d’abeilles mellifères sauvages.

Tableau de classification
Le tableau de classification des modes opératoires ci-dessous est destiné à servir de guide pour aider les apiculteurs à évaluer leur propre niveau d’intensité de gestion en apiculture. Il leur fournit des informations sur la manière de classer, d’examiner de manière critique et d’optimiser de manière ciblée leurs propres modes opératoires.

Explications détaillées sur la déclinaison et le traitement des méthodes d’apiculture FREETHEBEES

FREETHEBEES Méthodologie de l’apiculture – Tableau de classification

1Loftus JC, Smith ML, Seeley TD (2016) How Honey Bee Colonies Survive in the Wild: Testing the Importance of Small Nests and Frequent Swarming. PLoS ONE 11(3): e0150362. doi:10.1371/journal.pone.0150362.

Importance des petits essaims et des essaimages fréquents

2Wermelinger A. (2013) Zeitgemässe und zielgerichtete Imkermethoden.

3Seeley, T. D. (2015), Crowding honeybee colonies in apiaries can increase their vulnerability to the deadly ectoparasite Varroa destructor. Apidologie (2015) 46:716–727. DOI: 10.1007/s13592-015-0361-2.

Comment les colonies populeuses dans les ruchers acquierent une vulnérabilité accrue face au Varroa destructor

4Handlungsanleitung für artgerechte Bienenhaltung mit Bücherskorpionen. Torben Schiffer (2017).

Instructions pour une adaptation de la conduite d´une ruche avec des pseudoscorpions

5Biozönose ist eine Gemeinschaft von Organismen verschiedener Arten in einem abgrenzbaren Lebensraum (Biotop, hier die Beute). Biozönose und Biotop bilden zusammen das Ökosystem (Bienenvolk, Wabenbau, „Höhle“, Mitbewohner). https://de.wikipedia.org/wiki/Bioz%C3%B6nose 13.05.18 / 18.32

La Biocénose est une societé d´organismes divers regroupés dans un environnement limité

6http://freethebees.ch/wp-content/uploads/2017/11/FourSimpleSteps_Michael_Bush-klein.pdf 06.06.18 / 17.35: „Mehr als 30 weitere Insektenarten, mehr als 170 Spinnentierarten (ua der Bücherskorpion), mehr als 8000 Mikroorganismen (Pilze, Bakterien, Viren)“.

7Kohl and Rutschmann (2018), The neglected bee trees: European beech forests as a home for feral honey bee colonies. PeerJ 6:e4602; DOI 10.7717/peerj.4602

Les “troncs à abeilles” oubliés: Les forêts de hêtres européennes comme foyers pour les colonies d’abeilles mellifères sauvages